L’impact des taux négatifs en économie
En 2014, la zone euro a connu ces taux négatifs, inhabituel et anormal. En effet, en zone euro, le taux est passé au négatif, de -0,2% fin 2014 à -0,6% début 2015 et ce, spécialement par la diminution du coût du pétrole de -9,3%). A ce rythme, les taux négatifs amèneront à une dépréciation des prix, soit à une déflation.
Qu’est ce qu’engendre un taux négatif ?
Les taux négatifs peuvent représenter un retour à la stabilisation pour les consommateurs, soit un progrès du pouvoir d’achat. Cependant, du point de vue des économistes, une déflation représenterait une menace. En effet, dans des conditions d’un développement non dynamique et d’un grand nombre de chômeurs, une baisse des prix n’inciterait pas nécessairement les gens à consommer, cela pourrait même provoquer un ajournement d’achat, ce qui est défavorable pour reprendre l’activité. Les taux négatifs engendrent également un déséquilibre financier, puis pourrait provoquer une restructuration des banques de dépôt pour diminuer la charge d’exploitation. Le déséquilibre en question est celui du PNB des banques de dépôt, entre la non-rémunération des dépôts et la non-facturation au client de la gestion des comptes et de l’émission de chèques. Ils engendrent aussi des désagréments, notamment au niveau des logiciels qui n’admettent pas les taux en dessous de zéro. Enfin, avec des taux négatifs, le client est rémunéré pour emprunter de l’argent; de ce fait, il y a possibilité d’une relance économique, si bien sûr la banque est capable d’assumer.
Les conséquences des taux négatifs sur l’économie de marché
Des taux négatifs sont une menace pour l’équilibre du système, ils pénalisent toute l’économie de marché. Ils pourraient fausser les attributions d’actifs dans plusieurs secteurs, et ainsi de provoquer des déséquilibres sur le marché.
Puis, avec des taux négatifs des obligations, les investisseurs se rueront sur les actions proposant des parts élevées. Cela crée des bulles financières qui peuvent ébranler l’économie de marché.